Vous allez créer votre entreprise et n’en avez encore jamais dirigé. Si vous vous lancez dans ce type de projet, vous avez sans doute des notions de gestion d’entreprise qui ne couvrent pas l’ensemble de la fonction de dirigeant d’entreprise. Découvrez nos fiches pratiques et conseils afin de réaliser toutes les démarches liées à la gestion de votre entreprise.
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Les étapes essentielles avant de se lancer
Le choix de la forme juridique
La protection de votre activité
Votre statut de dirigeant
Il est indispensable de définir le cadre juridique dans lequel sera exercée l’activité de votre entreprise.
Vous pouvez créer une entreprise individuelle. Dans ce cas, vous êtes entrepreneur en nom propre. C’est la forme la plus simple à créer. Vous pouvez exercer une activité libérale, commerciale, artisanale ou industrielle. Dirigeant seul l’entreprise, vous êtes directement responsable de sa gestion et des engagements contractuels que vous prenez. Depuis le 15 mai 2022, avec le nouveau régime de l’entreprise individuelle et la suppression de celui de l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL), l’entrepreneur individuel bénéficie d’une meilleure protection de son patrimoine personnel par défaut. Sa responsabilité est limitée aux biens utiles à l’activité professionnelle.
Si votre projet de création d’entreprise implique deux personnes ou plus, vous allez constituer une société. Pour un projet de TPE ou PME, les deux formes juridiques adaptées et les plus présentes parmi les entreprises sont la société à responsabilité limitée (SARL) et la société par actions simplifiée (SAS). Dans ces deux types de personne morale, la gestion de votre activité sera assurée par un gérant de SARL ou président de SAS. Ce sont les statuts juridiques adoptés par les associés qui déterminent les pouvoirs du gérant / président. Toute la vie de l’entreprise, organisation générale et gestion comptable, y est définie. Et les grandes décisions sont validées en assemblée générale, avec au minimum une assemblée générale annuelle ordinaire qui approuve la comptabilité de l’exercice passé.
Quelque soit votre situation, entrepreneur individuel ou associé d’une société, la gestion d’une entreprise comprend des fonctions communes. Gérer une entreprise ne se limite pas aux aspects économiques et financiers : la comptabilité au sens large (trésorerie, budget prévisionnel, business plan…). Il faut aussi assurer la gestion du quotidien de l’entreprise : ses ressources humaines si vous avez recruté une équipe de salariés, ses équipements techniques (local de l’entreprise et matériel utilisée pour l’activité).
Si vous avez bien préparé votre business plan, vous avez bien évalué les besoins de votre projet. Vous serez parfaitement opérationnel et aurez pour principale tâche quotidienne le développement de l’entreprise. La gestion comptable et opérationnelle sera secondaire. Vous devrez suivre votre trésorerie et rassurer vos partenaires (financiers et commerciaux) quant à la bonne gestion de l’entreprise.
En tant qu’entrepreneur individuel, ce qui est le cas de presque 3 créations d’entreprises sur 4, vous commencez le plus souvent dans le régime de la micro-entreprise (2/3 des précédentes). Ce régime (ex-autoentrepreneur) permet de débuter une activité pour la tester. En phase de démarrage, vous n’engagez pas encore de moyens financiers élevés. Et avec les dispositions contenues dans la loi du 14 février 2022 en faveur de l’activité professionnelle indépendante, vous n’exposez que les biens utilisés pour l’activité professionnelle. Votre logement personnel n’est pas concerné par vos dettes contractées en tant qu’entrepreneur. Sans aller jusqu’à la séparation claire de la personne morale dans le cadre d’une société commerciale, le nouveau régime apporte une vraie protection du patrimoine personnel de l’entrepreneur en cas de difficultés. Cependant, vous restez personnellement et directement responsable de la gestion de l’entreprise et des dettes de l’entreprise en cas de difficultés.
Dans le cadre d’une personne morale, à l’opposé d’une personne physique en entreprise individuelle, vous séparez juridiquement le patrimoine personnel de celui de l’entreprise. Avec son capital social, qui doit être adapté à la nature de l’activité dans une SARL ou SAS, une société permet à l’entrepreneur de prendre des risques, dans la mesure du raisonnable. Evidemment, en cas de faute de gestion du représentant légal de l’entreprise (gérant ou président), cette protection peut tomber.
Dans l’entreprise individuelle, vous serez l’homme à tout faire, sauf si vous optez pour le choix d’un accompagnement par un professionnel ou un club d’entrepreneurs. Le plus souvent, c’est sur la partie comptabilité que les entrepreneurs choisissent de se faire aider.
L’entreprise individuelle est la structure juridique la plus simple créer. C’est également celle dont les obligations comptables sont les plus légères. Pour la comptabilité, vous devrez tenir à jour trois registres comptables qui sont :
Pour le reste, les règles de base sont de
Si votre entreprise individuelle se développe, vous pourrez envisager de créer une société, unipersonnelle (SASU, EURL) ou pluripersonnelle (SAS, SARL).
Si votre entreprise individuelle se développe bien, vous avez sans doute intérêt à passer à la création d’une société. D’abord unipersonnelle (SASU, EURL), elle pourra accueillir un ou plusieurs associés en devenant une SAS ou SARL. Ce sont simplement les modalités pluripersonnelles des SASU et SARL. Par ailleurs, il est toujours possible de revenir en arrière à tout moment si vous en avez besoin.
Dans le cadre d’une société commerciale, vous êtes tenu aux mêmes obligations que dans une entreprise individuelle. La comptabilité (budget, suivi de la trésorerie, etc.) les déclarations fiscales et sociales sont identiques. La différence est que vous pouvez déléguer ces fonctions à un gérant ou président s’il a des compétences dans ces domaines (sans être forcément expert-comptable). Cela vous déchargera des tâches administratives et vous pourrez vous concentrer sur l’activité de l’entreprise.
Le code de commerce n’oblige pas le dirigeant de société à utiliser les services d’un expert-comptable. A moins que vous n’en ayez les compétences, vous en aurez sans doute besoin si vous voulez lever des fonds auprès d’un organisme de financement ou faire une demande de prêt d’honneur par exemple. La trésorerie de votre entreprise et ses comptes seront auscultés attentivement par un expert-comptable.
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